Xavier PESME - ARTISTE PEINTRE
présente quelques unes de ses œuvres
J’ai toujours considéré qu’il était
vain de vouloir parler sur la peinture, car celle-ci étant,
tout comme la musique, un langage, notre vocabulaire ne saurait,
sans approximations, l’expliquer, et puis expliquer quoi ?
La peinture ne doit laisser qu’émotion, sentiment,
vibration ; vous êtes accordé ou pas sur la fréquence
de résonance de l’œuvre d’art. La plupart
du temps, ceux qui parlent de peinture n’en font point et
commettent autant de barbarismes et autres sophismes à l’encontre
du projet initial du peintre. Il n’est, pour s’en convaincre,
que de lire les dithyrambes sur l’art d’un Picasso,
alors que ce dernier confessait à ses amis peintres qu’il
n’était « qu’un amuseur public qui avait
compris son temps et épuisé le mieux qu’il ait
pu l’imbécillité, la vanité, la cupidité
de ses contemporains ».
De nos jours, avec les nombreux systèmes de reproductions
fidèles de nos perceptions visuelles, la peinture de chevalet
a perdu son objet primitif, qui était de témoigner
de son temps. Certes, si les ingrédients pour la réaliser
n’ont guère beaucoup changé, la composition
a bien souvent évolué vers le nihilisme des éclaboussures
à prise rapide de l’art contemporain.
L’objet de ma peinture est de montrer la relativité
de nos perceptions et la dérision de nos certitudes ; les
glacis de mon écriture, à la fois fictive et idéale,
satisfont « le libre jeu de l’imagination sans être
en désaccord avec les lois de l’entendement ».
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